Histoire.
Elle fut le refuge de beaucoup de guanches, indigènes canariens, quine se soumirent pas à la volonté des conquistadores espagnols. Lesrebelles d’autres groupes arrivèrent jusqu’à ces terres peuplées devolcans pour être recueillis par le Menceyato, autorité indigène, de Abona qui, curieusement, fit partie, au début de la conquête, des Rois de Paix, 'est-à-dire de ceux qui décidèrent de s’allier aux conquistadores.
Granadilla de Abona, nom sous lequel on la connaît aujourd’hui, est née alors que le 16ème siècle était bien avancé. Il existe dans cette municipalité des sites archéologiques d’importance près du village, comme les grottes avec nécropoles de Chiñama et La Jaquita, et le Tagoror del Rey découvert dans le ravin du même nom qui est probablement le site le plus important.
Le temple, sous le nom de Saint Antoine Abad, reçut le rang de paroisse le 30 janvier 1617 et, malheureusement, fut détruit par un incendie. Ses ruines servirent de fondations pour édifier la paroisse qui, depuis le 18ème siècle, continu d’être utilisé dans la municipalité. L’édifice est de belle taille, sans que la tour, construite en 1885, n’entache son allure.
Granadilla de Abona obtint la nomination administrative de municipalité au 19ème siècle et, au début du 20ème, celle de tête de parti judiciaire.
Tout ceci ne lui fut pas utile pour améliorer ses communications, puisque la population n’eut aucun accès viable par terre. Le seul moyen de la joindre depuis l’intérieur de l’île, jusqu’au premier tiers du siècle passé, était de traverser la montagne à pied, avec des mules ou des chevaux; et pour aller vers d’autres municipalités la seule voie était la mer, jusqu’à ce que la première route fut construite par ordre du premier gouvernement de Seconde République Espagnole.
Lieux d’intérêt historique
Ancien Chemin Royal: Canales Altas
Maison de El Pino et Ermitage de Notre Dame. Chiñama ou Charco del Pino. 1725
Église Paroissiale de Saint Antoine Abad L’intérieur héberge un retable, des tailles et imagerie de l’écolecanarienne, alors que les calices sacrés en argent repoussé arrivèrent au temple comme donations, résultat de promesses faites par des marins qui sollicitèrent l’aide du Saint pour survivre aux tempêtes de l’océan.
Demeures du Centre Historique
Chapelle du Calvaire. 1882